La récente étape du Chef de l’État, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, dans la région de l’Ogooué Ivindo s’est avérée bien plus qu’une simple tournée républicaine. Du 21 au 24 mars, cette visite a marqué l’un des séjours les plus prolongés du président à l’intérieur du pays depuis le début de ses engagements. Un temps qui a été mis à profit pour aborder des questions cruciales, notamment celle du racket au sein des forces de défense et de sécurité.
À Makokou, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a saisi l’occasion de rencontrer les hommes en armes en poste, soulignant son engagement ferme en faveur de l’intégrité morale et du respect absolu du serment de ces derniers. La lutte contre le racket, fléau qui gangrène les relations entre les forces de l’ordre et la population, a été au cœur des échanges.
Lors d’une séance de sport avec les militaires, le Général Oligui Nguema a adressé un avertissement sans équivoque à ceux qui se livrent à ces pratiques illégales. « Le racket, il faut arrêter. Aujourd’hui, on nous rend responsable de la vie chère », a-t-il déclaré, soulignant l’importance cruciale de restaurer la confiance entre la police et la population. Il a ajouté : « Celui qui se fera attraper, paiera les erreurs de tout le monde », signifiant ainsi la détermination à sanctionner sévèrement ceux qui enfreignent la loi.
Cette déclaration intervient dans un contexte où les plus hauts responsables politiques et militaires multiplient les mises en garde contre le racket, une pratique néfaste qui pèse lourdement sur la vie quotidienne des Gabonais et entrave le développement économique du pays.
Alors que le président de la Transition poursuit ses efforts pour améliorer les conditions de vie et de travail des forces de défense et de sécurité, il est clair qu’il ne tolérera aucune forme de corruption ou de comportement illégal au sein de ses rangs. Cette détermination à instaurer l’ordre et la probité morale marque un engagement ferme en faveur d’un Gabon plus juste, sécurisé et prospère pour tous ses citoyens.
