Depuis plusieurs années, les préoccupations concernant la dégradation visible des ponts de Kango et de Lambaréné ont été portées à l’attention des autorités. Bien que cette problématique n’ait pas retenu l’attention de l’ancien gouvernement, le tournant est pris depuis le 30 août 2023 avec leur inclusion comme projets prioritaires dans le Plan national de développement de la Transition (PNDT).
Ces deux ponts, des artères vitales pour le Gabon, supportent quotidiennement une charge importante de transporteurs terrestres, ainsi que des véhicules de tous types. Il est naturel que, au fil des années, ces infrastructures essentielles commencent à montrer des signes de fatigue. Dans cette perspective, les autorités du CTRI prévoient une remise en état urgente.
Un financement conséquent de 72 milliards de francs CFA sur une période de trois ans, de 2024 à 2026, a été alloué à ce projet. Cette enveloppe se répartit comme suit : 7,3 milliards de FCFA pour l’année 2024 ; 32,350 milliards de FCFA pour 2025 ; et encore 32,350 milliards de FCFA pour 2026. Ces fonds, entièrement déployés par l’État gabonais, visent à renforcer la sécurité et à fluidifier la circulation sur ces deux axes routiers cruciaux.
La réhabilitation de ces ponts ne se limite pas à une simple restauration. Elle vise également à garantir la sécurité des usagers et à améliorer la fluidité du trafic, éléments essentiels pour le développement économique et social du Gabon. La décision de prioriser ces travaux démontre l’engagement du gouvernement envers l’amélioration des infrastructures nationales et la promotion du bien-être de ses citoyens.
En somme, la réhabilitation des ponts de Kango et de Lambaréné représente un pas significatif vers un réseau routier plus sûr et plus efficient au Gabon. C’est un investissement dans l’avenir du pays, qui vise à assurer sa connectivité et sa prospérité pour les années à venir.