Le 15 mars, le Gabon commémore une figure emblématique de son histoire : Edith Lucie Bongo Ondimba, ancienne Première Dame et épouse du défunt Président Omar Bongo Ondimba. Son parcours et son engagement en font un symbole indélébile pour la nation gabonaise.
Née à Brazzaville, en République du Congo, le 10 mars 1964, Edith Lucie Bongo était la fille aînée du président congolais Denis Sassou Nguesso et de Marie-Claire Dirat. Dotée d’un doctorat en médecine, elle s’est toujours dévouée à la santé publique, notamment en se spécialisant dans le soutien aux enfants atteints d’infirmité motrice cérébrale.
Après son mariage avec le Président Omar Bongo Ondimba, elle fonde en 1996 la Fondation Horizons Nouveaux, axée sur le bien-être des enfants. Son engagement va au-delà des frontières gabonaises, puisqu’elle a été présidente de l’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le sida de 2003 à 2004.
Edith Lucie Bongo laisse derrière elle un héritage remarquable, notamment à travers la création du lycée Michel Dirat à Libreville et de la polyclinique El Rapha. Son action a profondément marqué le cœur des Gabonais, en particulier des femmes et des enfants bénéficiaires de ses nombreuses initiatives.
Son décès le 14 mars 2009, à Rabat, au Maroc, a plongé le Gabon dans la tristesse. À l’âge de 45 ans, elle laisse derrière elle un mari éploré, deux enfants, Yacine Queenie et Omar Denis Junior Bongo Ondimba, ainsi qu’une famille et une nation en deuil. Sa disparition a touché deux pays, le Congo-Brazzaville, son pays natal, et le Gabon, où elle a laissé une empreinte indélébile.
La population gabonaise se souviendra toujours d’Edith Lucie Bongo comme d’une Première dame d’une beauté remarquable, mais surtout comme d’une femme d’une extrême bonté et d’un engagement inégalé pour le bien-être de tous. Son héritage perdurera à travers les actions continues de la Fondation Horizons Nouveaux et des nombreuses institutions qu’elle a contribué à créer pour le bien-être des Gabonais.
