Le Président du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, a ouvert les travaux du Dialogue National Inclusif avec une déclaration historique, mettant en lumière l’importance de cet événement pour l’avenir du Gabon.
Depuis les précédentes rencontres politiques telles que la Conférence Nationale de 1990, les Accords de Paris de 1994, ou encore le Dialogue politique d’Angondjé en 2017, les aspirations du peuple gabonais ont souvent été déçues. Mais cette fois, le président Oligui Nguema affirme que les choses seront différentes, et ce pour quatre raisons majeures.
Tout d’abord, la mobilisation massive du peuple gabonais est un signe indéniable de l’importance accordée à ce dialogue, avec pas moins de 38 000 contributions exprimant les attentes et les préoccupations de la population.
Ensuite, le nombre de participants a été considérablement augmenté par rapport aux précédentes rencontres, passant de 300 lors de la Conférence Nationale à 598 pour ce Dialogue National Inclusif, ce qui dénote une volonté d’inclure un éventail plus large de voix et de perspectives.
Une troisième raison réside dans les thématiques abordées lors de ce dialogue. Contrairement aux précédentes rencontres qui se concentraient principalement sur les questions politiques, cette fois-ci, une attention particulière est accordée aux préoccupations économiques et sociales du peuple gabonais, avec pour objectif de tracer une nouvelle trajectoire pour les institutions du pays.
Enfin, ce dialogue ne se limitera pas à des discussions théoriques, mais aura des implications concrètes. Les conclusions seront traduites en textes de loi et soumises à un référendum, permettant à tous les Gabonais de se prononcer sur la proposition d’une nouvelle Constitution. Cela garantit un caractère souverain et démocratique à ce processus, donnant à chaque citoyen une voix dans la refonte des institutions du pays.
Ainsi, le Dialogue National Inclusif sous l’égide du CTRI promet d’être une étape décisive dans l’histoire du Gabon, marquant un tournant vers une gouvernance plus transparente, participative et démocratique.
