Le gouvernement de la République gabonaise, sous la direction du Premier ministre Raymond Ndong Sima, est engagé dans une mission cruciale : la construction d’une cité administrative moderne et fonctionnelle dans la capitale, Libreville. Cette ambition a été présentée lors d’une réunion au cabinet du Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, où le Premier ministre a fait le point sur les progrès réalisés dans ce projet stratégique pour l’efficacité de l’administration nationale.
Lors de son compte-rendu au Président de la Transition, le Premier ministre a souligné l’urgence de cette initiative face aux défis actuels liés à la dispersion des services administratifs à travers la ville. Il a expliqué : « Nous sommes avec une administration dont les occupations sont par tous les papiers dans la ville, et ça, c’est pas jouable. » Cette constatation met en lumière la nécessité pressante de regrouper les administrations dans un lieu centralisé pour optimiser leurs opérations.
Le site choisi pour la construction de la cité administrative est situé au centre-ville, derrière l’Assemblée Nationale, dans une zone appartenant à l’État. Cette parcelle, bien que déclarée d’utilité publique pour occupation par l’État, a été sujette à des occupations anarchiques par des populations, malgré des déguerpissements antérieurs et des compensations accordées. Le gouvernement est déterminé à rétablir l’ordre et à utiliser cet espace de manière efficace pour le bien de l’ensemble du pays.
Une des motivations principales derrière ce projet est de soulager financièrement l’État gabonais, qui dépense actuellement plus de 20 milliards de francs CFA par an en frais de location pour ses bureaux administratifs dispersés. La construction d’une cité administrative permettrait donc de rationaliser ces coûts tout en offrant un environnement de travail plus fonctionnel et moderne pour les fonctionnaires et les services publics.
En plus de l’aspect financier, ce projet vise à améliorer l’efficacité des services publics en regroupant les différentes administrations sous un même toit. Cela favorisera la coordination interministérielle, simplifiera les procédures administratives et améliorera la qualité des services rendus aux citoyens.
En conclusion, la mise en place d’une cité administrative à Libreville représente une étape significative dans la modernisation et l’efficacité de l’administration gabonaise. Ce projet ambitieux démontre l’engagement du gouvernement à optimiser les ressources publiques et à renforcer la gouvernance pour un Gabon plus prospère et organisé.
