Jean Ping a trouvé son successeur : Albert Ondo Ossa, nouveau président du pays imaginaire

Alors que le Gabon se remet péniblement du chaos laissé par le régime déchu, une nouvelle distraction pointe à l’horizon. Albert Ondo Ossa, l’homme aux convictions inébranlables, vient de réaffirmer son statut de président élu sur les ondes de Radio France Internationale. Oui, vous avez bien lu, le professeur des Universités se proclame président, malgré les résultats proclamés par le désormais ex-Centre gabonais des élections, qui donnaient Ali Bongo vainqueur avec 64,27 % des suffrages contre ses modestes 30,77 %.

Ah, les joies de la politique! Tandis que certains se battent pour reconstruire un pays en ruines, d’autres préfèrent s’immerger dans des réalités parallèles. Monsieur Ondo Ossa semble convaincu qu’une Cour constitutionnelle magique viendra le délivrer, publiant enfin les « véritables résultats » qui, selon lui, le placent au sommet. Une petite piqûre de rappel: les résultats officiels ne sont pas des Pokémon rares qu’on découvre sous un buisson, mais plutôt des chiffres vérifiés et publiés par des autorités compétentes – du moins, dans un monde normal.

Cependant, il semble qu’Albert Ondo Ossa soit sur une mission divine, marchant sur les traces de Jean Ping en 2016. Ah, Jean Ping, le champion de la constance, qui, même après la fin de son mandat imaginaire, mobilisait toujours les foules avec une persévérance digne d’un marathonien. Mais, soyons honnêtes, est-ce qu’Ondo Ossa possède cette capacité d’attraction? Est-il capable de rallier les Gabonais, désabusés par des années de promesses non tenues, sans le soutien des poids lourds de l’opposition qui l’ont jadis épaulé?

Le Gabon, après avoir traversé des tempêtes politiques et économiques, n’a pas besoin de rêveurs aux ambitions personnelles démesurées. Ce qu’il faut, ce sont des hommes et des femmes vaillants, prêts à mettre la main à la pâte pour reconstruire un pays dévasté, loin des illusions et des egos hypertrophiés. Nous avons besoin de leaders prêts à bâtir un avenir solide, pas à chercher un trône imaginaire dans les méandres des ondes radiophoniques.

Alors, monsieur Ondo Ossa, plutôt que de chercher à imposer une vérité alternative, pourquoi ne pas redescendre sur terre et participer à la reconstruction du Gabon? Après tout, ce sont des actions concrètes, et non des déclarations grandiloquentes, qui feront avancer notre nation.

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