Le secteur du transport urbain, longtemps dominé par des acteurs étrangers, voit aujourd’hui un tournant décisif avec les initiatives du Chef de l’État pour sa nationalisation. Face à une gestion défaillante et à l’incivisme des conducteurs, l’objectif est désormais de redorer l’image de ce secteur crucial pour le dynamisme des villes gabonaises. Parmi les mesures phares mises en place, l’instauration d’une carte de transporteur et la délivrance d’un certificat médical par des médecins agréés visent à responsabiliser les chauffeurs et à garantir leur aptitude à exercer cette profession.
L’ambition est de rendre le secteur du transport entièrement gabonais, comme l’a souligné le ministre des Transports, Loïc Moudouma Ndinga. En effet, 217 nouveaux taxis seront prochainement déployés à Libreville, un effort concret pour encourager les jeunes à s’investir dans ce domaine et à structurer le secteur selon les souhaits exprimés lors du Dialogue National Inclusif (DNI). Cette mesure vise non seulement à améliorer la qualité du service, mais aussi à renforcer le rôle des Gabonais dans un secteur clé de l’économie nationale.
Le Chef de l’État, à travers ses réformes, montre une abnégation remarquable pour restaurer l’identité gabonaise et améliorer la sécurité routière. Lors d’un atelier sur la sécurité routière, le capitaine de vaisseau Loïc Moudouma Ndinga avait souligné l’importance de réguler le secteur pour éviter que quiconque ne devienne transporteur sans respect des normes préétablies. Cette détermination à réformer et structurer le transport urbain témoigne de l’engagement du gouvernement à protéger les citoyens et à valoriser le savoir-faire national.
