Suite à la controverse entourant la publication des résultats du concours des Forces de police nationale (FPN) le 16 février dernier, le Haut Commandement a pris des mesures pour clarifier la situation. Sur instruction du Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, Chef Suprême des Forces de Défense et de sécurité, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, plus de 1 000 candidats vont être repêchés pour constituer un troisième contingent.
Le Capitaine Hervé Christian Nkoghe Essele, chef du service des relations publiques des FPN, a pris la parole pour apporter des éclaircissements face aux accusations de népotisme et de manipulation des résultats. Après la publication des résultats, de nombreux candidats avaient exprimé leur mécontentement, certains allant jusqu’à manifester devant le siège du commandement en chef.
Sur les 17 771 candidats ayant participé au concours, seuls 6 617 avaient été retenus après les épreuves écrites et sportives pour continuer le processus de sélection. Parmi eux, 4 564 candidatures ont été rejetées pour diverses raisons telles que des faux actes de naissance, des faux diplômes, ou des antécédents judiciaires.
Face aux critiques, le Haut Commandement a décidé, sur instruction du Chef Suprême des armées, de recruter jusqu’à 3 000 policiers. Ce processus implique le repêchage de certains candidats en se basant sur leurs notes aux épreuves écrites. Les candidats repêchés seront également soumis à des enquêtes de moralité et à des examens médicaux, conformément aux procédures en vigueur.
Cette décision vise à apaiser les tensions et à assurer la transparence dans le processus de recrutement au sein des Forces de police nationale. Les autorités entendent ainsi répondre aux préoccupations légitimes des candidats et de l’opinion publique, tout en garantissant l’intégrité et la qualité des futures recrues au sein de la police gabonaise.