Le Président déchu Ali Bongo Ondimba et son épouse, Sylvia, ont subi un revers judiciaire à Paris, où leur plainte pour « détention arbitraire » a été classée sans suite par le parquet de Paris. Cette décision marque un coup dur pour l’ancien couple présidentiel, qui avait déposé la plainte en septembre 2023 contre le CTRI au pouvoir. Selon des informations de Jeune Afrique, les avocats de l’ex-couple présidentiel ont saisi l’ONU après ce revers, demandant au groupe de travail de l’ONU de reconnaître leur détention arbitraire et une véritable ironie de l’histoire.
L’ancienne tristement célèbre famille présidentielle affirme faussement avoir été soumise à des conditions de détention arbitraires, en l’occurrence la prison pour Sylvia et Noureddin Bongo, ainsi que la résidence surveillée pour Ali et ses fils Jalil et Bilal, sans être l’objet de poursuites judiciaires. Les avocats de la famille dénoncent une « séquestration en dehors de tout cadre légal », soulignant leurs tentatives infructueuses de contacter leurs clients.
À Libreville, cette nouvelle est accueillie avec indifférence, voire mépris par certains, qui estiment que la famille ferait mieux de se taire après avoir longtemps méprisé et dénigré l’ONU. Certains trouvent même que les nouvelles autorités de Libreville sont tendres avec les Bongos. En rappellant le refus du régime d’Ali Bongo Ondimba de libérer Brice Laccruche Alihanga malgré la condamnation de son incarcération comme illégale par le groupe de travail de l’ONU.
Cette affaire met en lumière les contradictions du régime de Bongo, qui accusait pourtant l’ONU d’ingérence dans les affaires internes du Gabon. Ainsi, cette situation illustre le dicton « l’arroseur arrosé », démontrant qu’il existe une justice dans la vie.