L’achat controversé de la Société Nationale des Bois du Gabon (SNBG) par Gabon Special Economic Zone (GSEZ) pour la somme symbolique de 1 million de FCFA a récemment été mis en lumière par une enquête parlementaire, suscitant une vague de scepticisme et de critiques.
Malgré un communiqué de presse publié par GSEZ pour justifier cette transaction, les explications fournies ont été largement jugées insuffisantes et ont soulevé des doutes supplémentaires quant à la légitimité de cette vente. GSEZ a reconnu l’achat de la SNBG pour un prix dérisoire, invoquant les dettes substantielles de l’entreprise, mais cette justification n’a pas convaincu les observateurs.
Le communiqué de GSEZ, plutôt que de clarifier la situation, a révélé une tentative désespérée de manipulation de l’opinion publique. Les dettes de la SNBG, bien que considérables, ne justifient pas un prix d’achat aussi bas sans un encadrement strict ou un contrôle plus rigoureux de la transaction, surtout lorsque des milliards de fonds publics sont en jeu.
GSEZ a choisi de communiquer publiquement plutôt que de collaborer pleinement avec la commission d’enquête parlementaire, ce qui a accentué le sentiment de méfiance. En refusant de fournir les documents nécessaires aux enquêteurs, GSEZ semble vouloir contourner les procédures officielles et éviter un examen rigoureux.
Les membres de la société civile ont exprimé leur indignation face à ce qu’ils perçoivent comme une rétention d’informations importantes de la part de GSEZ. Si ces accusations sont fondées, elles constitueraient une grave violation des obligations de transparence et de coopération.
Le communiqué de GSEZ, loin de dissiper les doutes, les a amplifiés. En choisissant la voie de la communication publique et en lançant une campagne médiatique pour défendre leur position, GSEZ a montré un mépris évident pour les procédures légales et la transparence. Les citoyens et les organisations de la société civile attendent des réponses claires et officielles, et non des tentatives de justification dans les médias. La véritable clarification de cette affaire doit venir des instances légales et parlementaires.