Rachat symbolique de la SNBG par GSEZ: Quand les médias locaux deviennent avocats du diable

L’enquête parlementaire de l’Assemblée Nationale de la Transition sur l’acquisition de la SNBG par GSEZ a mis en lumière des irrégularités inquiétantes. Pourtant, au lieu de soutenir l’investigation, plusieurs médias locaux ont choisi de défendre farouchement GSEZ, criant à une prétendue chasse aux sorcières. Cette réaction, orchestrée par des « partenariats publicitaires » généreux, soulève de sérieuses questions sur l’indépendance et l’intégrité de la presse dans notre pays.

Dans d’autres pays, la presse, considérée comme le quatrième pouvoir, se donnerait pour mission de mener ses propres enquêtes et d’approfondir la réflexion. Mais ici, face aux révélations de l’enquête parlementaire, les médias locaux semblent avoir opté pour une défense aveugle de GSEZ, reprenant sans esprit critique les communiqués de l’entreprise incriminée. Cette attitude met en péril l’un des piliers de notre démocratie : une presse libre et indépendante.

« Il nous faut réellement comprendre le sens de la RESTAURATION DES INSTITUTIONS, nous n’avons pas de pays de rechange, nous devons le protéger et le défendre », a déclaré un parlementaire, soulignant l’importance de soutenir les institutions nationales. La manipulation médiatique orchestrée par GSEZ, visant à détourner l’attention et à discréditer les efforts de nos représentants, menace directement notre souveraineté et notre justice.

Il est crucial pour notre démocratie que la presse retrouve son rôle de gardien de la vérité et de contre-pouvoir. Les journalistes doivent enquêter, vérifier et présenter des faits, sans se laisser influencer par des intérêts financiers. Les citoyens ont droit à une information honnête et complète, surtout sur des questions aussi vitales que l’acquisition de nos ressources naturelles.

L’affaire GSEZ n’est pas seulement une question de corruption ou d’acquisition douteuse ; elle est un test pour notre démocratie et pour la liberté de la presse. Nos institutions et notre pays méritent une presse courageuse et indépendante, prête à défendre l’intérêt public contre toutes les formes de manipulation. Les agitations de GSEZ et de ses partenaires médiatiques doivent être un appel à la vigilance pour tous les défenseurs de la démocratie et de la justice.

Share this post

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

scroll to top