Scandale du rachat symbolique de la SNBG par GSEZ : «Quand un média affiche fièrement le logo de GSEZ comme son principal annonceur, que peut-on attendre d’autre comme réaction ?» (Geoffroy Foumboula Libeka Makosso)

Ces derniers jours plusieurs médias ont semble-t-il décidé de prendre parti pour la nébuleuse GSEZ impliquée dans l’acquisition jugée «peu légale » de la Société nationale du bois du Gabon. En effet, une enquête parlementaire commise par des députés de la Transition sur les conditions de vente de la SNBG a permis de mettre en lumière certaines anomalies, à l’instar de l’acquisition de cette société étatique à 1 million de francs CFA par GSEZ. Et depuis lors, l’entreprise a décidé de déployer les grands moyens médiatiques pour traquer ceux qui défendent en réalité l’intérêt de la nation et réclament une enquête judiciaire.

Engagé avec le Copil citoyen dans la défense des intérêts du peuple gabonais et de la nation, le député de Transition Geoffroy Foumboula Libeka Makosso est semble-t-il devenu une véritable cible pour les médias arrosés par GSEZ. «Quand un média affiche fièrement le logo de GSEZ comme son principal annonceur,que peut-on attendre d’autre comme réaction, si ce n’est défendre son client GSEZ», a réagi ce dernier suite à un article de Kongossa News qui l’accuse de ne pas tout dire.

Pourtant, «on n’a pas de pays de rechange même si on est en contrat avec GSEZ», rappelle le 4ème vice-président de l’Assemblée Nationale de Transition. Pour ces derniers, il est curieux que malgré des anomalies évidentes sur les conditions d’acquisition de la SNBG par GSEZ, plusieurs médias locaux essentiellement s’érigent en défenseurs de ladite société. Or, sous d’autres cieux, «la presse, définie comme le 4ème Pouvoir mène des investigations pour approfondir la réflexion, elle ne prend pas pour évangile le communiqué de l’entreprise incriminée pour s’ériger en avocat de cette dernière face au travail de leur Représentation Nationale (Assemblée Nationale de la Transition)», précise Geoffroy Foumboula Libeka Makosso.

Le «Gombo» est le nerf de la guerre et certains médias ont décidé de brader les principes d’éthique et déontologie journalistiques pour se mettre au service des «ennemis de la République», qui se servent des ressources du Gabon au détriment du peuple, en toute impunité. GSEZ doit dans tous les cas rendre des comptes dans cette affaire, s’en prendre au député de Transition Geoffroy Foumboula Libeka Makosso n’y changera rien.

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