Lors du récent conseil des ministres, présidé par le Chef de l’État, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, le Ministère de la Fonction Publique du Renforcement des Capacités a soumis un projet de loi visant à modifier l’article 149 de la loi n°001/2005 du 04 février 2005, portant Statut Général de la Fonction Publique. Cette proposition législative, inscrite dans le cadre de l’alignement des pensions sur le nouveau système de rémunération (NSR), vise principalement à ajuster l’âge de départ à la retraite.
L’un des changements majeurs introduits par ce projet de loi réside dans la modification de l’âge limite de mise à la retraite pour les agents civils de l’État. Conformément aux nouvelles dispositions proposées, l’article 149 modifié énonce désormais que : « Sous réserve des dispositions prévues par les différents statuts particuliers, l’âge limite de mise à la retraite est fixé à soixante-deux (62) ans pour les agents civils de l’État ».
Cette mesure marque un tournant significatif dans la politique de gestion des ressources humaines de la fonction publique. En effet, l’adaptation de l’âge de départ à la retraite aux évolutions démographiques et socio-économiques constitue une réponse pragmatique aux défis posés par le vieillissement de la population et la nécessité de garantir la pérennité du système de retraite.
Dans un contexte marqué par des transformations rapides et des défis multiples, l’adoption de cette proposition législative illustre la volonté du Chef de l’exécutif de moderniser et d’adapter le cadre réglementaire de la fonction publique afin de répondre aux besoins changeants de la société gabonaise.
Cette réforme témoigne de la prise en compte des réalités socio-économiques du Gabon et de la volonté de promouvoir une gestion efficiente et équitable des ressources humaines au sein de la fonction publique. Elle s’inscrit également dans une dynamique d’anticipation des défis liés au vieillissement de la population active et à la soutenabilité des régimes de retraite.
À travers cette initiative, le gouvernement affirme son engagement envers la modernisation et l’efficacité de l’administration publique, visant ainsi à renforcer la confiance des citoyens dans les institutions et à promouvoir le développement socio-économique durable du Gabon.