Révision imminente de la Charte de la Transition : vers de nouveaux horizons pour le Gabon

Dans un mouvement d’importance capitale, le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général Brice Clotaire Oligui Nguéma, a annoncé la convocation prochaine des bureaux des deux Chambres du Parlement en session extraordinaire. L’objectif : procéder à une révision de la Charte de la Transition, selon le communiqué final du conseil des ministres du mercredi 7 février 2024.

Cette révision, qui suscite une grande attente et une profonde réflexion au sein de la nation gabonaise, se concentrera notamment sur l’article 35 de la Charte, comme l’a précisé le ministère de la Réforme des Institutions.

L’article 35 en question énonce clairement les pouvoirs et les responsabilités du Président de la Transition, déclarant : « le Président de la Transition remplit les fonctions de Chef de l’État. Il est le Ministre de la Défense et de la Sécurité. Il veille au respect de la Constitution et de la Charte de la Transition. Il est choisi par un collège de désignation mis en place par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions ».

Cette convocation des bureaux parlementaires en session extraordinaire marque un tournant significatif dans l’évolution politique du Gabon. Elle témoigne de la volonté de réforme et de modernisation du gouvernement, ainsi que de son engagement en faveur d’un système démocratique plus robuste et inclusif.

En revisitant la Charte de la Transition, les autorités gabonaises entendent non seulement répondre aux aspirations démocratiques du peuple, mais aussi consolider les fondations institutionnelles du pays, en garantissant une gouvernance transparente et responsable.

Cette démarche témoigne de la maturité politique du Gabon et de sa capacité à s’adapter aux défis et aux exigences de notre époque. Elle offre également une opportunité précieuse de renforcer la légitimité et la crédibilité des institutions gouvernementales, tout en consolidant l’unité nationale et la stabilité politique.

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