Lors d’une séance historique réunissant les bureaux des deux chambres du Parlement en congrès le 9 février 2024, le projet de loi visant à réviser la Charte de la Transition a été adopté, marquant ainsi une étape significative dans le processus de transition politique au Gabon.
Le ministre de la Réforme des institutions, Murielle Minko épouse Mintsa, a présenté devant les parlementaires les motivations et les enjeux entourant cette révision. Elle a souligné la nécessité d’apporter des ajustements à la Charte de la Transition afin de recentrer le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, sur ses fonctions régaliennes de président de la République et de Chef de l’État.
La session extraordinaire convoquée par le président de la Transition a offert l’opportunité aux parlementaires d’examiner en profondeur le projet de loi. Des débats animés ont eu lieu lors de la séance plénière, où les différentes opinions ont été exprimées et discutées.
L’adoption du projet de loi de révision de la Charte de la Transition par le congrès reflète la diversité des points de vue au sein de l’assemblée nationale et témoigne de l’engagement des représentants du peuple à travailler pour l’intérêt général et le progrès du Gabon.
Ce projet de loi sera désormais soumis à d’autres étapes du processus législatif en vue de sa promulgation en loi et de sa mise en œuvre effective. Cette révision constitue un test important pour la crédibilité du processus de transition et pour la confiance des citoyens gabonais envers leurs institutions.
En fin de compte, l’adoption de ce projet de loi ouvre la voie à une nouvelle phase dans l’évolution politique du Gabon, marquée par un engagement renouvelé envers la démocratie, la stabilité institutionnelle et le respect de l’État de droit.