Les travaux du dialogue national inclusif ont débuté officiellement le lundi 8 avril sur le site du dialogue, suscitant un optimisme parmi les commissaires quant aux progrès réalisés lors de la première journée.
Conformément à la méthodologie de travail définie par le bureau du dialogue national inclusif, les sous-commissions politiques ont entamé des débats dans un esprit de sérénité et de constructivité, comme toutes les autres sous-commissions.
Dr Jean Delors Biyogue-Bi-Ntougou, membre de la sous-commission Régime et institutions politiques, s’est exprimé positivement : « Les débats sont constructifs, tout le monde participe normalement et chacun a le temps de parole qu’il lui faut. Nous pourrons vraiment espérer qu’à la fin, nous allons sortir de là avec des conclusions et véritablement la restauration des institutions. »
Les commissaires ont souligné que le travail en cours est conforme à un processus visant à faciliter le bon déroulement des discussions, suscitant ainsi de l’espoir pour la suite. Loïc Albert Mikoto, rapporteur de la commission Régime et organisation de l’État, a expliqué : « Les différents commissaires ont bien voulu débuter avec la formalité des présentations, à la suite de cela, il y a eu le choix du thème par lequel nous allons débuter et puis, la liberté de parole a suivi à tout le monde. »
Denis Abessolo Ella, membre de la sous-commission Régime et institutions politiques, a ajouté : « La méthode a consisté à regrouper les propositions par thème, à partir de là, on les déroule et on échange proposition par proposition et puis on adopte chaque proposition par vote. »
Avec plus de 38 000 contributions à analyser en 10 jours, les 3 commissions et 12 sous-commissions du dialogue national inclusif se sont engagées à travailler ardemment pour produire des résultats significatifs.