Ce 24 mai 2024, Brice Laccruche Alihanga s’est présenté à la barre, malgré une santé extrêmement fragile, marquée par un cancer nécessitant un traitement médical complexe. Son apparence méconnaissable témoigne des épreuves qu’il endure, exacerbées par ce qu’il a subi entre les mains du clan Bongo.
Alihanga, autrefois figure centrale du pouvoir gabonais, est aujourd’hui un homme affaibli, luttant non seulement contre une maladie impitoyable, mais aussi contre ce qui semble être une campagne d’injustice orchestrée par ses anciens alliés. Des sources proches de lui ont révélé que son état de santé nécessite un repos et des soins intensifs, rendant sa présence au tribunal particulièrement poignante et préoccupante.
La convocation d’un homme dans un tel état de vulnérabilité soulève de sérieuses questions éthiques. Les autorités ont-elles mesuré les conséquences de ces comparutions répétées sur sa santé déjà déclinante ? Chaque comparution tire un peu plus sur la corde de sa résistance physique et mentale, risquant de la rompre définitivement. Il apparaît presque inhumain de contraindre un individu aussi affaibli à faire face à la justice sans considérations pour son état de santé critique.
Malgré tout, Brice Laccruche Alihanga a fait preuve d’un courage admirable en se présentant au tribunal. Il est déterminé à faire entendre sa voix et à exposer sa version des faits concernant les intrigues du clan Bongo. Cette démarche, empreinte de dignité et de détermination, reflète sa volonté de voir la justice prévaloir, même au prix de sa propre santé.
L’aspect de cet homme, autrefois puissant et influent, aujourd’hui réduit à un état de fragilité extrême, est profondément triste. Il rappelle la cruauté que lui ont fait subir les Bongo.
