Le procureur général pourrait abandonner les accusations contre l’ancien Directeur de Cabinet du président déchu, en l’occurrence Brice Laccruche Alihanga, en raison d’un manque de preuves tangibles. Ce retrait des poursuites serait non seulement une question de justice, mais également une nécessité éthique dans l’administration judiciaire. Accuser sans preuves solides s’apparente à de l’acharnement, compromettant profondément l’intégrité du système judiciaire.
BLA a déjà souffert des conséquences de cette procédure jugée irrégulière, décrite par certains comme étant une parodie de justice. Détenu dans des conditions difficiles et affecté par une maladie contractée en prison, il mérite d’être réhabilité. Le groupe des droits de l’homme de l’ONU avait d’ailleurs appelé à sa libération et à une indemnisation, soulignant les tortures et mauvais traitements subis. Ces irrégularités ont éveillé l’attention internationale et mise en lumière les défauts de la procédure.
Le 3 septembre 2023, le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, a exprimé des doutes sur les accusations portées contre BLA, signalant une potentielle manipulation politique derrière son arrestation. Il faut dire qu’il a une parfaite maîtrise du dossier car étant à l’époque au cœur des enquêtes, lorsqu’il occupait le poste de responsable des services spéciaux. Cette prise de position renforce l’idée d’une erreur judiciaire et l’impérieuse nécessité de clore ce dossier. L’opinion publique et les autorités internationales soutiennent cette perspective, appelant à la fin de cette parodie judiciaire.
Mettre un terme à cette affaire rétablirait une justice longtemps bafouée et restaurerait la dignité de BLA. Pour les magistrats, respecter les principes de justice et d’éthique est essentiel. Classer cette affaire définitivement serait un acte de justice en faveur du peuple gabonais et démontrerait une réelle volonté de réformer le système judiciaire.