Conseil Supérieur de la Magistrature : Linda Bongo Ondimba rétrogradée et sanctionnée

Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) du Gabon a prononcé de lourdes sanctions lors de son conseil de discipline tenu le 22 juillet dernier. Linda Bongo Ondimba, fille du défunt président Omar Bongo Ondimba, figure parmi les magistrats sévèrement punis. Réputée pour son activisme sur les réseaux sociaux et son engagement politique ouvertement affiché en faveur du Parti démocratique gabonais (PDG), elle a été rétrogradée et interdite d’occuper un poste nominatif jusqu’en 2029. Cette décision risque de la démettre de son poste actuel de directrice des Affaires sociales et de la Protection de l’enfance auprès du ministère de la Justice.

Le conseil de discipline, qui a examiné les dossiers de huit magistrats, a également sanctionné Pierre Aperano Essongue, procureur de la République de Port-Gentil, pour son insubordination dans l’affaire liée à l’incendie de Becuna. Le blâme infligé à ces magistrats sera inscrit à leur dossier, compromettant potentiellement leur carrière future.

Malgré les sanctions sévères contre Linda Bongo Ondimba et Pierre Aperano Essongue, quatre juges, dont Audrey Balkisso Bongo Ondimba, ont bénéficié de non-lieux. Les décisions du CSM soulignent la volonté des autorités gabonaises de renforcer la discipline et la neutralité au sein du corps judiciaire, marquant ainsi un tournant significatif dans la gestion des affaires internes du pays.

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