Les nouvelles ne sont guère bonnes pour Brice Lacruche Alihanga, l’ancien Directeur de Cabinet d’Ali Bongo Ondimba. Transporté d’urgence hier, au Centre Hospitalier Universitaire d’Angondjé (CHUA), il se trouve actuellement en réanimation. Selon ses proches, son état est extrêmement préoccupant, conséquence directe d’un cancer colorectal qui semble avoir récidivé, aggravé par des procès à répétition très éprouvants pour lui, qui sort de conditions de détention inhumaine.
Depuis sa libération, Brice Lacruche Alihanga, endure des procès qualifiés de « ridicules » par certains observateurs. Ces derniers pointent du doigt le fait que, malgré sa grave maladie, c’est lui qui est retenu des heures au tribunal, alors qu’Ali Bongo Ondimba, le titulaire du compte auditionné, qui a publiquement affirmé être en pleine possession de ses moyens physiques et mentaux, n’est pas à la barre et véritable deux poids deux mesures. Cette incohérence judiciaire emmène à s’interroger sur la nature et les motivations de ces procédures.
Cette situation soulève, par ailleurs, des questions profondes sur la justice gabonaise. Les magistrats gabonais sont-ils formés pour dire le droit ou pour être des instruments d’injustice ? La communauté internationale observe de près, dénonçant les conditions de détention et les manquements des autorités judiciaires.
En pleine période de transition politique où il est question de restaurer les institutions, ce traitement infligé à Brice Lacruche Alihanga apparaît comme une honte pour plusieurs observateurs et citoyens.