Gabon : Ali Bongo tente de faire pression pour la libération de Sylvia Bongo

Dans une stratégie minutieusement orchestrée, l’ancien président Ali Bongo, tente d’utiliser son influence pour obtenir la libération de son épouse, Sylvia Bongo, détenue pour des accusations graves.

Ali Bongo Ondimba, qui détient une connaissance approfondie du système judiciaire gabonais en tant qu’ancien Président de la République et du conseil Supérieur de la Magistrature, fait pression sur les autorités de la Transition pour que la libération de Sylvia Bongo soit une condition préalable à ses déplacements médicaux à l’étranger. Cet acte, qualifié de chantage flagrant, défie les principes fondamentaux de l’État de droit et soulève des préoccupations quant à l’indépendance du système judiciaire.

Au-delà des tentatives de l’ancien dictateur pour influencer le processus judiciaire, les autorités de la Transition ont maintenu leur position, affirmant que toute interférence politique dans des affaires judiciaires sensibles est inacceptable. Une décision tout à fait logique. Elles soulignent l’importance de respecter l’intégrité des institutions et insistent sur le fait que les décisions judiciaires doivent être prises de manière impartiale, sans influence extérieure. Aucun Gabonais n’est au-dessus de la loi.

Il est plus que nécessaire de rappeler que la détention de Sylvia Bongo repose sur des accusations graves allant jusqu’à une tentative de déstabilisation des Institutions de la République. Des faits qui nécessitent une enquête approfondie et un traitement selon les procédures légales établies. Les tactiques politiques de l’enfant roi pour contourner ces procédures sont fermement condamnées et doivent être rejetées.

Cette tentative d’ingérence politique de la part d’Ali Bongo constitue une violation flagrante des principes démocratiques et judiciaires. Les autorités de la Transition sont appelées à rester fermes dans leur engagement envers l’État de droit et à maintenir l’intégrité du système judiciaire pour garantir la justice pour tous, sans distinction.

Share this post

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

scroll to top