Au lieu de reconnaître leur échec, les partisans du NON se sont trouvé une nouvelle ligne de défense : célébrer un supposé « vainqueur invisible », en l’occurrence, le taux d’abstention. Pourtant, aucun acteur politique n’a officiellement appelé au boycott du scrutin, ce qui rend la ligne de défense très légère et complètement déconnectée de la réalité.
Cette posture rétrospective semble davantage destinée à justifier leur incapacité à mobiliser autour de leur position. C’est la non seulement de la cohérence du projet Constitutionnel, mais surtout le fait qu’ils sont en manque de popularité et aujourd’hui incapable de mobiliser autour d’un projet.
En effet, malgré leurs efforts, le camp du NON n’a pas réussi à galvaniser les foules. La participation, saluée par de nombreux observateurs, a été élevée, reflet d’un véritable engouement populaire pour ce référendum. Face à ce constat, leurs discours sur une abstention « victorieuse » apparaissent comme une tentative désespérée de sauver les apparences.
Au lieu de féliciter le camp du OUI pour son triomphe clair, ces opposants préfèrent s’enliser dans une analyse biaisée. Cette stratégie pourrait bien creuser davantage le fossé entre eux et une opinion publique lassée des excuses et des contorsions politiques.