La récente annonce d’un remboursement partiel de 10 milliards de FCFA pour les épargnants de la Postbank, inscrit dans le projet de loi de finances, parue chez plusieurs de nos confrères des médias en ligne suscite des inquiétudes quant à sa véracité et la véritable responsabilité des nouvelles autorités de la transition. En effet, la situation complexe de la Postbank est le résultat de malversations financières, avec des acteurs clés tels qu’Alfred Mabika et Maixent Accrombessi, qui sont actuellement en fuite à l’étranger. Dans ce contexte, il est nécessaire de rappeler aux épargnants et à la population que la responsabilité de rembourser ne devrait pas incomber au Comité de la Transition pour la Restauration des Institutions (CTRI), mais plutôt aux auteurs de ces actes répréhensibles. Le CTRI ne peut que prendre l’affaire en cas de saisine de la justice.
Alfred Mabika et d’autres individus impliqués dans ces malversations doivent être tenus responsables de leurs actions devant la justice. Les épargnants devraient sérieusement envisager de porter plainte pour récupérer leurs fonds et demander des comptes aux personnes responsables de la situation difficile de la Postbank.
Il est également essentiel de rappeler l’historique des événements liés à la Postbank, mettant en lumière les pratiques financières douteuses et les actes illégaux qui ont conduit à cette crise. Cela permettra aux épargnants de comprendre la nature complexe de la situation et de prendre des décisions éclairées quant à leurs recours légaux.
Plutôt que de se reposer sur un remboursement potentiel du CTRI, qui est, d’ailleurs, une fausse information, les épargnants devraient s’orienter vers des démarches légales pour réclamer leurs droits et exiger que les responsables de ces malversations soient traduits en justice. La vigilance et l’action collective des épargnants sont essentielles pour résoudre ce problème complexe.