Dans une annonce retentissante, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) a dévoilé une mesure révolutionnaire pour le Gabon : la transparence totale dans l’utilisation des fonds publics pour l’année en cours. Cette décision marque un tournant majeur dans un pays où la gestion financière a longtemps été entourée de mystère et de secret.
Le Président de la transition a pris une position ferme en exigeant que le gouvernement et ses ministres rendent compte de manière trimestrielle de l’utilisation des fonds publics. Cette initiative sans précédent vise à offrir aux Gabonais une vision claire et détaillée de la manière dont leur argent est dépensé.
Le Porte-parole du CTRI, le lieutenant Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, a souligné l’importance de cette mesure pour accroître la transparence et la lisibilité dans la gestion des finances publiques. Il a également noté que c’était la première fois depuis très longtemps que le budget était mis en place dès le mois de janvier, démontrant ainsi un engagement fort envers une gouvernance responsable.
La loi n°005/2024, promulguée par décret présidentiel le 22 janvier, établit les ressources et les charges de l’État pour l’année 2024. Cette décision historique reflète un désir de renouveau et de rigueur administrative, selon le communiqué du CTRI.
Les membres du gouvernement sont désormais tenus de publier trimestriellement des rapports sur l’exécution du budget de l’État, conformément à l’article 83 de la loi organique relative aux lois de finances. Ces rapports seront transmis au parlement et rendus publics, marquant ainsi un engagement concret envers une gestion transparente des deniers publics, un droit fondamental des citoyens gabonais.
Cette initiative suscite des espoirs quant à une gouvernance plus ouverte et responsable au Gabon. Elle témoigne d’une volonté collective de rompre avec les pratiques passées et de construire un avenir où la transparence et la responsabilité sont les pierres angulaires de la gouvernance publique.
La route vers une transparence totale peut être semée d’obstacles, mais cette décision marque un pas décisif vers un avenir où les Gabonais auront une vision claire et directe sur l’utilisation de leurs ressources publiques.
